Notre
ami François Gomis, nous parle d'une personnalité de
la moto que peu de motard on vu, mais que beaucoup ont
entendu ... c'est la voix d'Olivier de la Garoulaye
qui résonnait à nos oreilles lors des grandes
courses des années 70. Olivier a également était le
créateur de la revue Champion et a organisé une
course entre une moto ... et un Cheval .... alors un hommage en forme
de clin d'oeil s'imposait ...
Spiqueur
Si
vous avez suivi les courses en France dans les années
folles de la moto, vous n'avez pu échapper à
l'organe d'Olivier de la Garoulaye. Par organe,
j'entends, c'est le cas de le dire, la voix.
C'était
" le " spiqueur de ces années sur tous les
grands circuits de France. Si j'ai démarré avec un
humour douteux, c'est parce que ce n'est pas vraiment
le genre du personnage. Mais,
être taquin est un plaisir. Journaliste, trialiste,
grand motard et grand amateur de cheval (animal qui se
dresse alors qu'un âne, ça s'éduque), et roi du
micro, Olivier, c'est ça, entre autres.
Sur
la photo, Olivier de la Garoulaye est entre deux
gendarmes (au Castellet), mais ils ne s'occupent pas
de lui ; faut dire qu'Olivier n'est pas vraiment un
dangereux gauchiste. Ça ne l'empêche
pas de tout
savoir de la moto et d'être un bon copain. Un
républicain comme moi ne le surnommera pas comme
certains attardés " Monsieur le comte ",
mais plutôt " Monsieur le compte ", parce
pour qu'il vous offre un café, faut se lever
tôt.
Mais,
son vrai surnom est une merveille. Allons, un peu
d'imagination ! Je vous aiguille. Avec un nom comme
ça, faut faire dans le populaire, voire dans le
ferroviaire, dans le train de banlieue, dans
l'escarbille, ah Jean Gabin et sa loco ! La réponse :
Olivier de la " gare de l'Est ". Joli, non ?
François
Gomis
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